lundi 31 janvier 2011

Pastel GrAs (wenhurst)



Devant la pénurie de modèles de nus, j'ai opté pour les animaux..blaireau, Chouette.. encore des tableaux qui vont s'entasser au sous-sol..

BrAnkal For EveR


mes amis de brankal m'ont confié leur nouvelle pochette! vive BraNkAl!!

mardi 4 janvier 2011

HAPPY NEW YEAR!

au fait, le freeMarket de Tours: Monstrueux



BASQUIAT Vs CLARK!!



MARATHON MAN!


MaRathonman !!


Si le terme marathon est assez inapproprié (courir en lisant, une belle gageure) il n‘en demeure pas moins que mon stupide concours-marathon d’une année de lecture s’est achevé au 31 décembre 2010. Au delà de l’accumulation ridicule, 21000 pages, 90 ouvrages lus dont 80 romans/essais/nouvelles) il s’agissait davantage de retracer le chemin de piste d’une année de treaking en solitaire car quand il est question de lecture, on est rarement autrement qu’avec soi même, même si il faut l’avouer, j’ai cheminé en compagnie délicate au contact de brillants auteurs.

Une année à ralentir la machine de ce siècle décidément trop pressé pour embrasser le temps lent de la lecture. Une année à découvrir la vie au travers des mots des autres, à se faire raconter des histoires, à s’endormir, à se prouver que Oui, finalement, il est possible de lire raisonnablement même avec un enfant à la maison. Et ça, c’est plutôt cool.

Au final, si je devais en choisir 10, sans classement entre eux, le Denis Lehanne et son magnifique un pays à l’aube , le god’s Pocket de Pete Dexter pour l’envers du décor ; Les locataires de l’été de Charles Simmons (grande classe), le combat du siècle et surtout les vrais durs ne dansent pas de l’excellentissime Norman Mailer ; le où on va papa, pour l’amour noir à fleur de peau de jean louis Fournier, le polar superbe de RJ Ellory seul le silence presque aussi bon que les marécages de Lansdale ; le rêve des chevaux brisés de William Bayer et le portrait d’un jeune homme qui se noie de Charles Perry, l’écriture nerveuse de David Peace sur 44 jours (même si pas inconditionnel de foot), d’autres vies que la mienne de Carrère, le Fuck America de Edgar Hilsenrath, évidemment et puis les bienveillantes de Litell quand même pour la somme de travail que cela représente.